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Le cancer du sein représente 33% des cas de cancers féminins.

Il est la première cause de décès chez la femme avec plus de 12 146 décès par an en France. Pourtant, les nouvelles techniques de dépistage précoce permettent de faciliter les soins et ainsi, de réduire le taux de mortalité.

Par définition

Qu’est-ce que le cancer ?

Un cancer est un phénomène de transformation de cellules anormales qui prolifèrent excessivement dans une zone de l’organisme. En réalité, le cancer ne constitue pas une maladie mais plutôt “une centaine”, dû à la multiplication des cellules lors du développement de la pathologie. Un organe touché par un cancer peut envahir les autres tissus voisins et, par conséquent, se répandre dans le corps. C’est ce qu’on appelle les métastases. Néanmoins, ce phénomène n’est pas systématique et le cancer peut se soigner sans impacter d’autres parties du corps.

Qu’est-ce que le cancer du sein ?

Le sein féminin est un organe qui a, par nature, pour fonction de produire du lait. Il est principalement composé de tissus adipeux, glandulaires et conjonctifs. Le sein est constitué de lobes (divisés en lobules) et de canaux galactophores.

Selon la Fondation Arc, en général, on repère 3 formes de cancers du sein :

  • Le cancer lobulaire : il représente environ 10% des cancers du sein et se développe au niveau des cellules des lobules.
  • Le cancer canalaire : c’est la forme la plus fréquente de cancer du sein avec 80 à 90% des cas concernés par ce cancer. Il se développe au niveau des canaux galactophores du sein.
  • Le cancer inflammatoire : c’est une forme peu commune de cancer du sein. Certaines tumeurs se présentent sous un aspect inflammatoire et sont alors plus délicates à diagnostiquer car difficiles à palper.

Bien sûr, les cas ne se limitent pas seulement à 3 formes spécifiques. Il existe d’autres formes plus rares comme les cancers médullaires, papillaires ou encore tubuleux.

Les différents facteurs de risque

Il existe plusieurs types de facteurs de risque associés au cancer du sein. Ces exemples peuvent augmenter le risque de cancer du sein mais ne sont en aucun cas spécifiques à celui-ci.

Les principaux facteurs de risque connus sont :

  • l’âge : 80% des cancers du sein se développent après 50 ans. En effet, La moyenne d’âge des femmes diagnostiquées est de 63 ans. Néanmoins, il existe toujours des cas différents : environ 10% des cas de cancer du sein se manifestent chez les femmes âgées de moins de 35 ans.
  • l’hérédité : la transmission de certains gènes mutés identifiés favoriserait fortement l’apparition d’un cancer du sein. Les plus fréquents sont les gènes BRCA1 et BRCA2. Ils sont responsables de plus de 80% des formes héréditaires de cancer. L’histoire familiale du cancer doit être évoquée chez le médecin et l’issue de la consultation pourra déboucher sur des tests génétiques.

Le saviez-vous ? Angelina Jolie a réalisé une mastectomie préventive (ablation des deux seins) en raison d’un surrisque héréditaire important du cancer du sein. La mère et la grand-mère d’Angelina Jolie ayant eu un cancer du sein, un test génétique lui a été proposé.

  • antécédents personnels : après un cancer du sein, la patiente a 4 à 5 fois plus de risque d’en développer à l’autre sein. En moyenne, cela concerne 15% des femmes traitées pour un cancer du sein. Dans un contexte de cancers familiaux, d’autres types de cancers (ovaire, utérus, côlon…) peuvent aussi augmenter le risque de développement d’un cancer du sein.

En parallèle, il existe aussi des facteurs de risque supposés tels que les facteurs hormonaux, la ménopause, la puberté précoce, l’âge de la première grossesse ou encore la durée de l’allaitement. 

Il y a également des facteurs de risque évitables qu’il est possible de contrôler et, ainsi, réduire son risque de cancer du sein. Par exemple : une alimentation trop sucrée ou trop grasse, consommation de tabac et d’alcool, pas d’activité physique régulière… Découvrez alors 5 habitudes de vie qui vous permettent de prévenir le développement d’un cancer du sein !

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Les méthodes de dépistage et de prévention

Au début d’un cancer du sein, il n’y a pas ou peu de signes cliniques. C’est pourquoi il est important de se faire ausculter par un professionnel de santé tous les ans. Malgré son incidence importante, il est possible de dépister et de prévenir le cancer du sein.

Examen chez un(e) gynécologue

La consultation peut révéler plusieurs pratiques d’examen : la palpation : Le gynécologue réalise un examen clinique, une palpation attentive du sein, qui lui permet de détecter une anomalie. l’examen visuel : Le médecin observe également la présence de toute anomalie sur la peau. Cette consultation permet de surveiller de façon individuelle le risque de maladies bénignes ou malignes au sein. le dépistage organisé : C’est plutôt à partir de 50 ans qu’il est proposé aux femmes de bénéficier de ce type de dépistage. Ce dépistage passe par la réalisation d’une radiographie des seins : la mammographie. PS : L’État français a mis en place une campagne de dépistage gratuite pour les femmes de plus de 50 ans !

L’auto-examen de la poitrine

Aussi appelée autopalpation des seins, cette pratique aide à connaître parfaitement son corps pour rapidement déceler un quelconque changement anodin. Il est tout à fait normal que l’aspect de vos seins change au fil des années. Cependant, il faut rester attentive à des modifications qui seraient inhabituelles. Il est conseillé de faire l’auto-examen à partir de 25 ans à raison d’une fois par mois à la même période du cycle menstruel (généralement après les jours des règles, lorsque les tissus sont plus souples). Pour les femmes ménopausées, il est bien de choisir le 1er jour du mois comme repère temporel.

Pour faciliter le geste, il existe un outil innovant conçu en laboratoire et accessible à toutes : le coussinet d’aide à l’autopalpation mammaire. Ce dispositif permet de réaliser un dépistage précoce du cancer du sein ou d’une autre anomalie de manière autonome et confortable.

Sensibilisons pour la cause 🎗️​​

Chaque année, le mois d’octobre devient rose et divers organismes s’engagent à sensibiliser pour le dépistage du cancer du sein. Il est primordial de prévenir la maladie. La détecter tôt, c’est augmenter considérablement ses chances de guérison et de survie. Pour preuve, selon la Fondation Arc, 87% des patientes sont en vie 5 ans après le diagnostic. Toute l’année, soyons rose !

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